Erlach. Photo/Foto: TES.

La ville de Cerlier

Les premiers documents sur Cerlier (Erlach) datent du XIème siècle. Bourcard de Fenis (Burkhard von Fenis), évêque de Bâle (1072-1107) fit bâtir le château de Cerlier et son frère Cuno de Fenis (Kuno von Fenis), évêque de Lausanne (1093-1103) édifia l’abbaye Saint-Jean-Baptiste de Cerlier, réalisation qui permit aux seigneurs de Neuchâtel, en se désignant comme descendants des fondateurs de l’abbaye, d’asseoir leur statut d’héritiers des comtes de Fenis.

Le château de Cerlier est l’un des plus anciens du canton de Berne. Les comtes de Fenis et les comtes de Neuchâtel y vécurent. Au XIIIe siècle, le château devint la propriété de Pierre II de Savoie.

En 1474, la ville de Cerlier fut conquise par les troupes bernoises pendant les guerres de Bourgogne et resta sous le contrôle de la ville de Berne. En 1476, les Bernois en firent un baillage, en gardant le châtelain Rodolphe d’Erlach (1448-1507) comme bailli.

Aujourd’hui, le château de Cerlier, situé sur une colline et entouré de vignobles avec une magnifique vue sur le lac de Bienne, est reconnu comme bien culturel d’importance nationale.

Il abrite un institut de formation pour des enfants et des adolescents et depuis 2017 un musée consacré à Cerlier. Le château et la vieille ville de Cerlier forment la petite ville la plus originale de Suisse.

Depuis Cerlier on atteint l’Ile Saint-Pierre – endroit paradisiaque au milieu du lac de Bienne – à pied, en empruntant un chemin bordé de roseaux et de buissons.

L’île est aussi accessible par bateau. L’Ile Saint-Pierre doit sa célébrité aux écrits de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), écrivain et philosophe genevois, qui y séjourna quelque temps lors de son exil en Suisse.

On peut visiter la chambre de Jean-Jacques Rousseau et des objets de l’époque dans l’ancien cloître de l’actuel hôtel-restaurant.

(Source et plus d’informations : www.museumerlach.ch).

Rédaction et révision: Marianne Wyss, écrivain public et traductrice.