De Kathedraal en de Münsterplatz. Foto/Photo: TES

La Cathédrale de Bâle

La cathédrale de Bâle (le Münster), qui domine la silhouette de la ville au-dessus du Rhin, a plus de mille ans. En 1019, après une rénovation complète de son prédécesseur, elle fut inaugurée en présence de l’empereur du Saint-Empire Henri II (973-1024) et de son épouse Cunégonde (975-1040).

La cathédrale et les copies

Henri II et Cunégonde (975-1040), l’original, Museum Kleines Klingental

Affiche: Stadtgeschichte Basel

St. Martin, l’original, Museum Kleines Klingental

St. Martin, copie sur la façade de la cathédrale

L’original. Museum Kleines Klingental

 Porte St. Gall (Galluspfort), XIème siècle

La cathédrale, 1250. Collection: Le musée Kleines Klingental

L’église romane, plus connue sous son nom allemand Münster, se développa pour devenir un groupe cathédral imposant, construit avec un baptistère, des chapelles, un palais épiscopal et de nombreux palais de ville pour les seigneurs de la cathédrale sur le Münsterplatz et la Rittergasse jusqu’à la réforme en 1529.

La cathédrale, 1500. Collection: Le musée Kleines Klingental

Le grand tremblement de terre de Bâle du 18 octobre 1356 détruisit presque entièrement la cathédrale. Seul le portail roman de Gallus, taillé dans du grès rouge, a été préservé. La restauration a duré jusqu’à l’achèvement de la dernière tour en 1500.

Le musée Kleines Klingental, le musée historique de Bâle dans l’ancienne Barfüsserkirche et la cathédrale présentent une exposition bien documentée de l’histoire de la cathédrale, une riche sélection de somptueuses pièces médiévales d’orfèvrerie, de bronzes et de textiles, des exemples exceptionnels d’enluminures et d’ivoires provenant de centres culturels du royaume ottonien et des découvertes archéologiques de la région bâloise démontrant que la consécration de la cathédrale fut le «moment de gloire» de Bâle.

Rédaction et révision: Marianne Wyss, écrivain public et traductrice.

Le Münsterplatz

Rittergasse

De nombreuses éminentes personnalités bâloises et célébrités européennes ont trouvé leur dernière demeure dans la cathédrale, notamment Jacques ou Jacob Bernoulli (1655-1705)

Pierre tombale du catholique Desiderius Erasmus (1467-1536), appelé Erasme de Rotterdam

Le réformateur Johannes Oekolampad (1482-1531), également enterré dans la cathédrale

Haus zur Mücke, le premier musée public laïc (1671) en Europe, précurseur du musée d’Art de Bâle (Kunstmuseum Basel) et du Musée des antiquités de Bâle (Antikenmuseum Basel)

Bâle, 1615 par Matthäus Merian ((1593-1650). Staatsarchiv des Kantons Basel-Stadt, Bildersammlung 1,291. 

Noël 2022