Juan S. Hernandez, Feuerwerkinstallationen Castillo, Octolán de Morelos, Oaxaca. Mexico, 1960. Sammlung Valetin Jaquet, ME 95

Pendant les heures nocturnes, nous vivons les expériences les plus diverses entre repos et vécu, menace et tentation, quotidien et aventure. Par le jeu de la lumière et de l’obscurité, l’exposition (Nuit – rêver ou veiller) montre comment nous passons la nuit, ce dont nous avons peur et ce qui la rend pourtant si fascinante.

L’exposition montre comment, la nuit, le monde se couche, plus ou moins confortablement, et se tient chaud. D’ingénieux systèmes éloignent les moustiques et des objets spéciaux – comme des petites tables d’offrandes – protègent les enfants.

Mais l’exposition révèle que la nuit peut libérer des peurs, des esprits maléfiques et des démons – toutefois chassés par des héros comme Batman, une dame de compagnie japonaise ou diverses coutumes. Sans oublier les veilleurs de nuit, qui procurent un sentiment de sécurité.

La lumière fait de même. L’exposition est illuminée par des lanternes de carnaval, de tête et à manche, et par de nombreuses lampes, qui, depuis des siècles, accompagnent les êtres humains dans l’obscurité. Elles créent une belle ambiance. De plus, des peintures, gravures sur bois et photos montrent le cadre impressionnant que représente la nuit, mais aussi l’aurore.

Rester éveillé vaut vraiment la peine. La nuit, il se passe beaucoup de choses. C’est ce que racontent, dans l’exposition, les personnes actives la nuit.

Des lettres d’amour et la philosophie des sous-bocks au bar fictif incitent à réfléchir à son propre rapport avec la nuit. Les visiteuses et visiteurs peuvent déposer leurs rêves dans les archives créées à cet effet et choisir, par exemple, s’ils sont lève-tôt ou couche-tard.