Nord- und Ostfassade der Kapelle, Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp. © Foto: Lea Meienberg

Sept photographes contemporains revisitent sept bâtiments choisis spécialement pour l’exposition Architekturikonen neu gesehen (icône de l’architecture revisitées) organisée dans le Pavillon de l’architecte et artiste Le Corbusier (1887-1965) jusqu’au 27 novembre 2022.

Cette exposition invite le public à cheminer à travers la France et la Suisse pour découvrir l’architecture de Le Corbusier sous un nouvel aspect.

Le Corbusier a délibérément utilisé la photographie pour diffuser son talent et ses visions. Les photographes avec lesquels il avait collaboré à l’époque ont pleinement contribué à l’accueil de son travail. Mais quel regard pose aujourd’hui la photographie sur les bâtiments emblématiques conçus par Le Corbusier ?

Jürg Gasser s’est rendu à la villa « Le Lac » (1923-1924), la petite maison que Le Corbusier a édifiée pour ses parents sur les rives du Léman. Arthur Zalewsky a photographié la villa Savoye (1928-1931), à Poissy dans la banlieue parisienne. Katharina Bayer a visité l’Unité d’habitation (1946-1952) à Marseille.

Seraina Wirz a fait un voyage sur la Côte d’Azur et a photographié le Cabanon (1951-1952) à Roquebrune-Cap-Martin, lieu de villégiature de Le Corbusier. Lea Meienberg a choisi la chapelle de Notre-Dame du Haut (1951-1955).

Dans cet édifice, Le Corbusier s’est livré pour la première fois à une réflexion sur la masse et la lumière. Rasmus Norlander a parcouru le couvent Sainte-Marie de La Tourette (1953- 1960), le bâtiment en béton apparent des dominicains à Eveux, près de Lyon. Et enfin, Erica Overmeer propose un portrait photographique du Pavillon Le Corbusier (1963-1967).

Le site de l’exposition est la dernière œuvre de sa carrière et l’unique bâtiment que Le Corbusier a réalisé en verre et en acier. Le rez-de-chaussée du Pavillon est doté de sept maquettes d’architecture blanches des bâtiments photographiés.

Elles ont toutes été réalisées à la même échelle et avec des matériaux identiques. Le Corbusier ne verra jamais la construction terminée, puisqu’il est décédé deux ans avant la fin des travaux