7 000 ans de guérison


Flacon en verre pour huile de bain, cuillère auriculaire (Zug-Loreto) et spatule à onguent romain (Cham-Hagendorn), 2-3e siècle après J.-C.Photo: Museum für Urgeschichte(n) Zug, Res Eichenberger.

L’exposition montre les maladies et leur guérison à l’époque préhistorique. Les médicaments et les méthodes de traitement actuels étaient inconnus, mais les gens ont réussi à s’en sortir. Grâce à une observation attentive, ils connaissaient les propriétés curatives des plantes et transmettaient leurs connaissances de génération en génération. Ils ont même pu mener à bien des opérations. À l’aide d’objets archéologiques sélectionnés de Suisse centrale, de la sagesse populaire et d’anciennes sources écrites, l’exposition (Gesundheit. 7000 Jahre Heilkunst) montre les maladies et leurs remèdes. L’utilisation des plantes médicinales du Néolithique à l’époque moderne est également mise en avant. L’exposition est bilingue (allemand et anglais).

Teruko  Yokoi


L’exposition suit Teruko  Yokoi (1924) dans ses déplacements, de Tokyo à New York en passant par Paris, puis Berne, et montre une cinquantaine de ses oeuvres réalisées entre 1954, l’année de son voyage aux États-Unis, et la fin des années 1960. C’est aussi durant cette période qu’elle s’installera à Berne en 1962 et présentera en 1964 une exposition à la Kunsthalle de Bâle qui fera sensation. Les oeuvres de cette époque reflètent, partagés entre l’Est et l’Ouest, les débats autour de la peinture moderne de l’après-guerre.

Le mal du voyage


L’exposition Le mal du voyage invite à questionner l’homogénéité du champ touristique. Un parcours en douze salles aborde autant de pratiques et d’imaginaires contrastés: projets de moralisation, sens cachés du farniente plagiste, quêtes de santé mentale et physique, appétit du monde, réactions autochtones face à l’engorgement des villes, mises en image de la nature, confessions de backpackers, fascination pour les confins, productions de nouvelles esthétiques et le retour, aboutissant à formuler sans cesse de nouveaux projets de départ. L’exposition  offre matière à une réflexion passionnante sur la condition et la mobilité humaine dans le premier quart du 21e siècle.