Les origines de la Suisse


Altdorf, Guillaume Tell. Photo: TES.

L’exposition explique les conditions qui ont vu naître l’ancienne Confédération au Moyen Âge, les rapports entre le roi, l’Église, la noblesse et les paysans, la diffusion de la culture écrite et le commerce et la mobilité, l’union entre les habitants des vallées autour du lac des Quatre-Cantons, sur leurs alliances avec plusieurs villes et sur la création de la Landsgemeinde. Dans l’exposition les Alpes jouent un rôle essentiel. Un impressionnant massif montagneux embrasse tous les étages du musée. Le « Schwarze Stube s’agit d’une ancienne grande maison en bois datant de 1311 typique pour la vallée de Schwytz. roi, l’Église, la noblesse et les paysans ? La partie conclusive de l’exposition est consacrée à Guillaume Tell, à Arnold von Winkelried et au serment du Grütli. Les images et les livres expliquent quand et comment sont nées les légendes liées à la fondation de la Confédération.

 

L’identité de la Suisse


Quels sont les facteurs de cohésion d’une communauté ? Parler la même langue, avoir les mêmes ennemis extérieurs ou les mêmes intérêts économiques – telles sont peut-être les premières réponses qui viennent à l’esprit. Mais le point de départ de tout cela est représenté par les idées communes qui sont transmises de génération en génération et imprègnent la communauté. Ces idées deviennent la carte d’identité d’une collectivité et constituent, finalement, le fondement de la conscience nationale.L’exposition s’interroge sur les raisons qui ont fait la Suisse ce qu’elle est aujourd’hui. Des textes de quatre auteurs présentent les idées qui ont forgé l’identité helvétique : Henri Dunant (1828-1910), Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Jean Calvin et Petermann Etterlin (1430-1509). L’exposition est complétée par le relief du Saint-Gothard, la carte Dufour et de nombreuses données sur la Suisse.

Habitat idéal


Photo: Museum für Gestaltung, Zurich

Au XXe siècle, les designers et producteurs suisses ont des idées très claires sur l’architecture intérieure parfaite. Ils commencent par s’intéresser à la forme abstraite, puis s’enthousiasment dans les années 1930 pour les meubles tubulaires en acier flexibles, et propagent au mitan du siècle l’union de la forme élégante et de la fonction utilitaire. Vers 1968, la culture populaire et le pop art conquièrent les salons. Une décennie plus tard, on célèbre la diversité postmoderne des styles, avant de redécouvrir le minimalisme à la fin du siècle. Sept pièces témoins meublées d’objets phares de la collection présentent les tendances majeures du design de meuble suisse à l’ère moderne et retracent l’évolution des modes de vie. Des brochures publicitaires et des photographies d’époque complètent ce voyage dans le temps.