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L’artiste Étienne Krähenbühl (1953) a collecté tous les plastiques de sa consommation quotidienne pour produire des estampes. L’artiste a réalisé quelque 730 impressions, deux estampes par jour. Il nous livre ainsi un compte-rendu de l’utilisation personnelle de ce matériau sur une année et son geste devient message universel. S’en dégage en effet une réflexion sur l’écologie et sur le climat. Au-delà de la pensée engagée, l’exposition permet de découvrir ou de redécouvrir un artiste par un travail qui fait exception dans sa propre production artistique. L’artiste Yverdonnois est largement connu pour sa production de sculptures de métal, mais en septembre 2017 il décide de sortir de ses habitudes pour donner à voir la consommation du plastique durant un an.

L’exposition est centrée sur le silence, envisagé non simplement comme absence de bruit et d’agitation, mais comme une qualité de présence émanant de certaines œuvres et suscitant chez le spectateur une disposition particulière de l’esprit. Elle mêle les genres, les motifs et les époques, des natures mortes de la scène de genre à la scène religieuse. Silencieux, les arts le sont par essence, comme le rappelle l’expression « poésie muette » qui, dès l’Antiquité, fut employée pour désigner la peinture.

Audrey Hepburn (1929-1993) est l’une des plus grandes actrices qu’a connu l’histoire du cinéma. C’est autour de trois thèmes que se dévoile l’exposition. Grâce à son collection dédiée à Audrey Hepburn, le musée emmènera le visiteur dans une rétrospective sur le travail et la vie de l’actrice. Au travers de trois salles d’exposition, le public découvrira des portraits photographiques de la comédienne, des extraits de films, des objets, des couvertures originales de magazines célèbres et des récits.