La peinture sous verre chinoise


Photo: Vitromusée Romont.

Le musée propose la première grande exposition présentant un panorama de la peinture sous verre chinoise, une production artistique exceptionnelle et peu connue à ce jour. A travers un choix exclusif d’environ 130 œuvres provenant de deux collections privées ainsi que de celle du musée, complétées par quelques prêts d’autres musées suisses, l’exposition retrace la longue histoire de la peinture sous verre chinoise : sa naissance au XVIIIèmesiècle, issue de la rencontre des traditions picturales chinoise et occidentale, sa « mondialisation » avant de devenir un art populaire au XIXèmesiècle. Elle témoigne du goût de la cour impériale chinoise de l’époque, de l’engouement de l’aristocratie et de la bourgeoisie européenne, puis américaine pour les chinoiseries.

Longtemps avant l’Internet


Lettre du décembre 1739. Photo: Musée de Moulins souterrains du Col-des-Roches, Le Locle.

Les expositions associées du Musée paysan et artisanal de La Chaux-de-Fonds et des Moulins souterrains du Col-des-Roches présentent la vie quotidienne et la vision du monde des habitants du Pays de Neuchâtel et de l’Europe aux 17 et 18e siècles . Qu’ont-ils su des grands changements politiques ? Pour ce faire, les expositions se basent sur des écrits personnels rédigés par cinq auteurs régionaux (Jaques Sandoz, Abram Ducommun, Daniel Sandoz, Abram Louis Sandoz et David Pétremand) entre la fin du 17e siècle et le 18e siècle.  A partir de ces textes, chaque exposition développe des thématiques différentes pour plonger au cœur du passé. On sera peut-être surpris de voir que les habitants avaient les yeux bien ouverts et des sources d’informations très performantes.

Reliquaire en chantier


La Grande châsse de saint Maurice. Photo: Abbaye de Saint-Maurice.

L’exposition offre l’occasion de découvrir les secrets d’un reliquaire médiéval à travers le regard de spécialistes de disciplines variées. La Grande châsse de saint Maurice est l’un des reliquaires les plus importants du trésor abbatial. Après plusieurs siècles de vénération, il a souffert de dégradations dues au temps et à l’usage. Le traitement de restauration, débuté en 2017, a entrainé la dépose complète des reliefs en argent, argent doré et des nombreuses gemmes. L’étude conjointe de la technique, de l’histoire, de la dendrochronologie, de l’iconographie, confrontée à l’interprétation des altérations, permet de retracer sur la longue durée la biographie de ce reliquaire, et d’en identifier l’origine et le contexte de mise en œuvre.