Lac de Neuchâtel et les gorges de l’Areuse


Noé Cotter, 2020. Photo: TES

L’exposition Errances dans les méandres du temps nous conduit sur des lieux que le photographe Noé Cotter (né en 1993) côtoie depuis son enfance. Son exploration nous mène des profondeurs du lac de Neuchâtel aux cavités des gorges de l’Areuse.

Les 28 photographies exposées ont été réalisées en 2020. Elles nous invitent à découvrir des paysages en apparence familiers, où les pistes sont brouillées par des jeux d’échelles déroutants. Les éléments naturels – eau, roche et végétation – y jouent un rôle central, tandis que la place de l’humain est ambiguë.

Ce dernier est suggéré par des restes matériels – pilotis de villages lacustres et objets contemporains qu’un long séjour au fond du lac a transformés en vestiges archéologiques. Lorsqu’ils sont là, les corps semblent raconter des histoires au sujet desquelles le photographe reste discret.

La future des jardins


Piet Oudolf, Le jardin d'Oudolf au Vitra Campus, Weil am Rhein, 2020 © Vitra, Foto: Dejan Jovanovic

Les jardins reflètent des identités, des rêves et des visions. Profondément enracinés dans la culture, ils sont l’expression de notre relation à la nature. Aujourd’hui, le jardin représente bien plus qu’un simple havre romantique. Devenu un lieu d’avant-garde, il sert de champ d’expérimentation en matière de justice sociale, de biodiversité et d’avenir durable.

L’exposition « Garden Futures » est la première grande exposition du musée à explorer l’histoire et l’avenir des jardins modernes. Quelles idées et représentations ont influencé notre idéal de jardin actuel ? Comment le jardin peut-il contribuer à un avenir vivable pour tous ?

L’exposition aborde ces questions à l’aide d’exemples variés issus du design, de la culture quotidienne et de l’architecture paysagère, de la chaise longue à la ferme urbaine verticale, des jardins communautaires contemporains aux bâtiments végétalisés et aux jardins de créatrices, créateurs et d’artistes. Cette exposition a été conçue par le célèbre duo de designers italiens Formafantasma.

Johann Heinrich Füssli


Johann Heinrich Füssli, La Débutante, 1807. Tate, presented by Lady Holroyd in accordance with the wishes of the late Sir Charles Holroyd, 1919, Foto © Tate

Du 24 février au 21 mai 2023, le Kunsthaus Zürich présente l’artiste suisse Johann Heinrich Füssli (1741–1825) sous l’angle de ses dessins intimes. Füssli a été l’un des artistes les plus originaux, les plus fantasques et les plus controversés du 18e siècle européen. Le caractère fortement individualiste et sensationnaliste de son art a divisé l’opinion publique tout au long de sa carrière.

En réunissant une soixantaine de ces études, le Kunsthaus Zürich offre une occasion unique de découvrir Füssli dessinateur dans sa forme la plus innovante et la plus excitante, comme auteur d’un univers fascinant d’images aussi provocantes qu’excentrique.

L’exposition (Füssli. Mode – fétiche – fantaisie) a vu le jour en étroite coopération avec The Courtauld, Londres.