La glaciologie en images


Le photographe Daniel Schwartz (1955) se spécialise dans ce qu’on pourrait appeler la glaciologie en images. Son travail est un projet multidisciplinaire d’art photographique en style documentaire. En tant que photographe, Daniel Schwartz étudie la puissance visuelle des glaciers. Il fonde son travail visuel sur la recherche dans les archives et travaille en étroite collaboration avec la science. Ses images montrent le glacier comme un système dynamique et comme une archive de l’histoire du climat, comme un lieu personnel de mémoire et un réservoir de ressources, qui ne sont pas disponibles indéfiniment ou indéfiniment

Miriam Cahn en tant qu’être humain


L’artiste suisse Miriam Cahn a réuni dans cette exposition rétrospective toutes les facettes de son art : travaux expressifs sur papier, peintures à l’huile, sculptures monumentales, vidéos performatives et carnets d’esquisse inédits. L’exposition retrace les grandes périodes de création de l’artiste dans une chronologie et une scénographie privilégiant le décloisonnement thématique, en vue de transformer les espaces conventionnels du musée en une architecture spirituelle et sensuelle et de mettre en lumière leurs principes directeurs du point de vue conceptuel et esthétique. Nombre des oeuvres exposées ont été créées spécialement pour l’exposition ou bien sont des oeuvres clés appartenant à l’artiste.

Les collections tibétaines des Harrer et Aufschnaiter


Depuis plus de quarante ans, le Musée ethnographique de l’Université de Zurich conserve les collections tibétaines des alpinistes autrichiens Heinrich Harrer (1912-2006) et Peter Aufschnaiter (1899-1973) et les collections d’expédition de Heinrich Harrer des années 1960. Le 17 mai 1944, ils atteignirent le plateau tibétain. Sept ans plus tard, ils quittèrent la ville de Lhassa, chacun avec sa propre collection d’objets ethnographiques quotidiens et rituels, de nombreuses photographies en noir et blanc, des cartes et des croquis dessinés à la main et des centaines de pages de notes et d’entrées de journal. Pour la première fois, cette exposition établit un lien entre ces collections. C’est l’occasion de comprendre Harrer et Aufschnaiter en tant qu’acteurs dans des constellations historiques spécifiques, intégrés dans des réseaux de relations différentes, et comme une carte historico-culturelle raccourcie du Tibet.