Le Grand Atlas des yeux baissés


L´exposition ´Le Grand Atlas des yeux baissés´, musée jurassien d´art et d´histoire, Délemont.

« A partir de ce qui tombe sous nos yeux quand on marche dans les rues du monde, là autour de nos pas comme dessous, sur les trottoirs couverts de restes de peinture et de chewing-gum aplatis, de taches d’humidité et d’autres traces de pneu, râpées, j’ai réalisé des photographies et des compositions photographiques faisant allusion au monde des Atlas, aux pages remplies d’images de l’univers, de cartes de géographie, de paysages, d’invitations à découvrir comme à inventer le monde, un monde. »

Comme le dit Alan Humerose lui-même, ses photographies qui composent Le Grand Atlas des yeux baissés ne sont rien d’autre qu’une invitation. Une invitation à explorer, à changer de point de vue, à imaginer une autre réalité mais aussi et surtout, à rêver.

Arpenter les trottoirs comme on feuillette un atlas, se perdre dans leurs aspérités, s’enivrer de leurs couleurs et utiliser ces découvertes inattendues pour façonner un nouvel univers poétique et photographique, voici ce que propose Le Grand Atlas des yeux baissés, la toute dernière tribulation du photographe jurassien Alan Humerose, né en 1956, à Courroux.

La nouvelle exposition, organisée le dimanche 23 janvier 2022, à 21h00, au Musée d’art et d’histoire, à Delémont, capitale du canton du Jura, en compagnie du photographe, mettra en lumière des photographies inédites, des dessins, des compositions photographiques et une série d’objets insolites, lesquels, à l’image des pages d’un atlas, offriront aux visiteurs des univers tantôt réels, tantôt imaginés.

 

Genève et la Grèce 1821-2021


Affiche de l'exposition 'Genève et la Grèce'. Musée d'art et d'histoire, Genève.

La Fondation Hardt pour l’étude de l’Antiquité classique (Genève) et le Musée d’art et d’histoire de  Genève organisent une exposition autour de trois figures majeures qui ont joué un rôle clé dans l’intégration de Genève à la Confédération helvétique et après dans le mouvement de libération de la Grèce : le Grec Jean Capodistrias (1776-1831),  et les deux Genevois Charles Pictet de Rochemont (1755-1824) et Jean-Gabriel Eynard (1755-1863).

Le musée présente aussi l’exposition Le goût de l’antique. Anna et Jean Gabriel Eynard.

L’amitié au service de l’indépendance s’ouvre sur la situation européenne postnapoléonienne, particulièrement instable, et l’incessant ballet diplomatique qui l’accompagne. Ces trois hommes œuvreront de concert en faveur de l’intégration de Genève au sein de la Confédération helvétique.

Quelques années plus tard, Eynard s’illustre en coordonnant les Comités philhellènes européens, créés à la suite d’une mobilisation d’ampleur inédite en faveur du peuple grec sous joug ottoman.

Capodistrias devient le premier président du pays en 1827, mais meurt assassiné par des opposants. Dix ans plus tard, Eynard continue de prouver son soutien indéfectible en co-fondant la Banque nationale de Grèce.

La bibliothèque et l’archive de la Villa Langmatt


Disponible en allemand, anglais et néerlandais.