Froid


Affiche de l´exposition ´Froid´, Palais de Rumine, Lausanne.

Dès l’Antiquité, on a su conserver la glace et la neige pour garnir les glacières et s’offrir le luxe d’un sorbet. Le 19e siècle voit l’invention des machines à fabriquer le froid pour de nouveaux usages : alimentation, énergie, environnement ou santé.

L´exposition (partiellement reprise de la Cité des Sciences à Paris) présente les multiples facettes du froid, naturel ou fabriqué. Une deuxième partie propose un regard sur les stratégies adoptées par les êtres vivants, les plantes, animaux, êtres humains, pour se protéger des températures extrêmes, le froid comme le chaud.

Pas de culture sans des animaux


Affiche, "bestial!". Pas de culture sans des animaux. Museum der Kulturen Basel.

Pour les êtres humains, les animaux sont importants. Ils sont omniprésents et nous ne pouvons imaginer notre vie sans eux. Nos relations avec eux sont aussi variées qu’ambivalentes.

Pendant des milliers d’années, les animaux ont été domestiqués et ils sont désormais devenus des membres de la famille. Les êtres humains recherchent la proximité avec les bêtes, vivantes ou pas. Une sélection parlante de pièces provenant de la collection du musée montre comment nous nous entourons, dès notre plus jeune âge, de jouets, d’ustensiles et de bibelots en forme d’animaux.

Dans de nombreuses cultures, les animaux jouent le rôle de conteurs. Les chats sont des messagers émotionnels fort prisés. Le phénomène des lolcats illustre l’humanisation kitsch des animaux.

Mais dans la relation avec l’animal, l’être humain assume encore et toujours le rôle de seigneur et maîtresse. Il se sert des animaux pour le travail, le transport et la guerre.

Les chaises à traire, les brides queues pour vaches et les ruches renvoient à la fonction de fournisseur de nourriture qu’ont les animaux.

L’image – et la relation – s’inverse aussi. Les animaux et les divinités sous forme animale sont aussi supérieurs aux êtres humains. Les animaux construisent une relation spéciale avec eux. Ils les protègent, les ravissent et se font vénérer par eux.

« bestial ! Un thème – quatre expositions » est une coopération entre quatre musées bâlois : Museum der Kulturen Basel, Historisches Museum Basel, Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig, Pharmaziemuseum der Universität Basel: tierischbasel.ch

 

 

Animaux et créatures hybrides dans l’Antiquité


Statue einer Sphinx, Marmor, Italien, römische Kopie nach einem griechischen Vorbild um 450 v. Chr. © Ruedi Habegger, Antikenmuseum Basel und Sammlung Ludwig

L’exposition (Tiere und Mischwesen in der Antike) présente le royaume des animaux sauvages et des redoutables créatures hybrides qui depuis toujours enflamment l’imagination.

Elle montre la place essentielle des animaux dans les cultures antiques, le recontre de monstres terrifants tels que les centauers, les griffons, les sphinx et les chimères, dont la plupart trouvent leur origine au Proche-Orient et en Egypte.

En Grèce, ils sont le symbole d’un monde étranger, dangereux et chaotique contre lequel les héros grecs dans leur avontures combattent les bêtes les plus dangereuses de l’histoire.

L’expostion est une cooperation entre quatre musées bâlois (Voire Swiss-Spectator, Evénements, Bestial! Un thème – quatre expositions, le 20 octobre 2021 et www.tierischbasel.ch).