Les consortages de bisses


Les consortages de bisses ont émergé en Valais durant le Moyen-Âge autour de la gestion de ressources communes telles que l’eau, les alpages ou les forêts.

Les enjeux actuels et futurs liés aux ressources naturelles ont ravivé l’attention pour le mode de gouvernance collective des consortages, au sein desquels les usagers gèrent eux-mêmes les biens communs.

Autour de documents d’archives et d’entretiens filmés, l’exposition « CONSORTAGES : Ensemble, quel avenir pour notre passé ? » propose un voyage historique dans l’univers des consortages, afin de découvrir leurs origines, comprendre leurs réalités actuelles et imaginer leurs avenirs.

L’exposition est accompagnée d’un programme d’animations et d’unepublication scientifique.

Jean Lecoultre


(Nederlands) Affiche. Foto: Jenisch museum

Le monde dans lequel se déplace le regard de Jean Lecoultre (1930) relève de l’art du cinéma, où hiatus brutaux, changements de focale, plans découpés ou superposés traduisent la vitesse et la violence présentes au cœur des villes et dans un siècle cultivant le choc des images.

À ce constat clinique, son crayon et ses pinceaux opposent toutefois une approche des matières, des tissus et des corps d’une délicatesse et d’une vulnérabilité extrêmes qui renforcent le trouble exercé sur l’œil.

L´exposition rassemble lithographies, aquatintes et vernis mous conservés par la Fondation William Cuendet & Atelier de Saint-Prex en même temps que plusieurs dessins et quelques peintures réalisées récemment par l’artiste.

Terre à terre à Charmey


Yusuké Y. Offhause, Fuwa Fuwa No.7, grès,porcelaine, verre, 2019, ©Baptiste Coulon

En regard des céramistes invités et dans le cadre de son 30e anniversaire, le Musée de Charmey présente une sélection de sa collection céramique.

La terre, matériau chargé d’élan et de potentialités, est mise en lumière par huit céramistes contemporains : Agathe Naito, Laure Gonthier, Laurin Schaub, Line Dutoit Choffet, Maude Schneider, Noémi Handrick, Yohei Nishimura et Yusuké Y. Offhause.

La terre se décline dans l’art de l’impermanence. Au gré des gestes et du feu, elle traverse des états, se façonne, se métamorphose.

Les céramistes estompent ces frontières pour mettre au cœur de leurs œuvres, la matière, l’empreinte du geste, la technique, l’esthétique, l’ambiguïté aussi. Toucher la terre, c’est ouvrir une fenêtre sur la vie.