Céramique par huit céramistes contemporains


Yusuké Y. Offhause, Fuwa Fuwa No.7, grès,porcelaine, verre, 2019, ©Baptiste Coulon

En regard des céramistes invités et dans le cadre de son 30e anniversaire, le Musée présente une sélection de sa collection céramique.

La terre, matériau chargé d’élan et de potentialités, est mise en lumière par huit céramistes contemporains : Agathe Naito, Laure Gonthier, Laurin Schaub, Line Dutoit Choffet, Maude Schneider, Noémi Handrick, Yohei Nishimura et Yusuké Y. Offhause.

La terre se décline dans l’art de l’impermanence. Au gré des gestes et du feu, elle traverse des états, se façonne, se métamorphose.

Les céramistes estompent ces frontières pour mettre au cœur de leurs œuvres, la matière, l’empreinte du geste, la technique, l’esthétique, l’ambiguïté aussi. Toucher la terre, c’est ouvrir une fenêtre sur la vie.

La nature et culture dans l’art


Cette présentation de la collection de la Fondation est connectée à l’exposition Life d’Olafur Eliasson et se penche sur les rapports entre nature et culture dans l’art à travers des œuvres de l’art moderne et contemporain explorant l’humain, l’animal et le végétal. Paysages, natures mortes et portraits font apparaître un maillage dense de liens avec l’environnement.

L’exposition réunit plus de 100 œuvres des 19ème, 20ème et 21ème siècles. Outre des chefs-d’œuvre et des groupes d’œuvres majeurs de Claude Monet, Vincent van Gogh, Ferdinand Hodler, Pablo Picasso, Henri Matisse, Alberto Giacometti, Louise Bourgeois, Mark Rothko, Sigmar Polke, Roni Horn, Peter Doig, Philippe Parreno, Tacita Dean et Wolfgang Tillmans, l’exposition présente aussi des travaux rarement donnés à voir et des acquisitions récentes. À travers un vaste éventail de pratiques – peinture, sculpture, photographie, dessin et installations multimédia – les œuvres tracent toute la richesse et la complexité des rapports entre nature et culture.

Gustave Caillebotte


Gustave Caillebotte, Arbre en fleurs, 1882 © Photo: Musée d'Orsay, Paris. Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

La  Fondation consacre sa grande exposition d’été au peintre Gustave Caillebotte (1848-1894).

Cet hommage à Gustave Caillebotte, en forme de rétrospective, réunit quelque 90 toiles peintes entre 1870  et  1894, grâce aux prêts essentiels consentis par plusieurs musée européens : le Musée d’Orsay, Paris, le Musée Marmottan Monet, Paris, le Musée des Beaux-Arts, Rennes, le Musée des Beaux-Arts, Rouen, le Petit Palais, Genève, la Fondation de l’Hermitage, Lausanne, le Musée Van Gogh, Amsterdam, et le Museum Barberini, Potsdam ainsi que d’importantes collections privées européennes.

Cette  sélection  souligne  l’audace  et  la  dualité  picturale  de l’impressionniste. L’art de Gustave Caillebotte est d’abord un témoignage des  métamorphoses  de l’art de vivre dans la capitale tel que l’avait projeté le baron Haussmann dès 1855.