Banalité du quotidien de nos prédécesseurs


Affiche de l’exposition 'Des Choses'. Stefania Scartazinni, Laténium, Hauterive.

L’exposition (Des Choses) met en lumière le caractère exceptionnel d’objets archéologiques déroutants, voire dérangeants, que leur singularité confine souvent au registre de l’anecdotique.

Les objets présentés – provenant de 33 institutions réparties entre la Suisse, la France, l’Italie, l’Allemagne et la Grande- Bretagne – nous ramènent à la banalité du quotidien de nos prédécesseurs, à leur intimité, voire à leur univers mental.

Un petit lot de sable blanc rapporté d’un séjour dans le Jura et retrouvé dans un village lacustre de l’âge du Bronze, une baguette d’if malhabilement taillée par un enfant pour jouer à l’arc il y a 5000 ans, une collection d’oursins fossiles réunie voici 3000 ans dont les formes ont inspiré la décoration de fusaïoles en terre cuite à l’âge du Bronze.

Les pièces retenues pour l’exposition ne relèvent ni d’un thème précis, ni d’une culture particulière et encore moins d’une période spécifique – leur spectre chronologique s’étend du Paléolithique à l’époque contemporaine.

L’exposition suit des pistes interprétatives séduisantes, qui obligent les archéologues à se confronter aux limites de la démarche scientifique. Les objets sélectionnés ramènent bien souvent à la banalité du quotidien de nos ancêtres.

Cela peut paraître paradoxal, mais il s’agit là d’une réalité courante en archéologie : de nombreux objets peuvent en effet être extrêmement rares et se rapporter à des réalités quotidiennes somme toute assez communes.

Dans bien des cas, ces pièces renvoient à des activités marginales ou encore mal circonscrites dans le champ de la recherche, soit parce que les traces matérielles manquent, soit parce que le sujet n’a pas retenu l’attention des archéologues.

Deux femmes, deux artistes, deux vécus


Marie-José Imsand. Photo: L' Espace Assens

L’Espace hébergera cet été la rencontre de Josette Taramarcaz et Marie José Imsand.

Les deux artistes partagent les mêmes thématiques : l’être humain, les femmes, les paysages et les montagnes qui nous entourent.

Ces deux personnalités bien différentes cohabiteront le temps d’une exposition.

Leur rencontre dans la création est intimement liée au hasard, à la collision mais aussi au partage.

Le parcours de Josette Taramarcaz et de Marie José Imsand est celui de deux femmes, deux artistes, deux vécus différents qui se rejoignent dans une même volonté d’exprimer ce qui habite, porte et relie tous les humains.

La sculpture suisse depuis 1945


Remo Rossi (1909-1982) Acrobata, 1958 Bronze, 195 x 91 x 4 cm Fondazione Remo Rossi Locarno © Fondazione Remo Rossi, Locarno Photo: Roberto Pellegrini

L’exposition offre une vue panoramique de la création plastique des 76 dernières années en Suisse. Elle montre 230 œuvres de 150 artistes de toutes les régions du pays, parmi lesquels des personnalités aussi célèbres que Hans Arp, Germaine Richier, Max Bill et Meret Oppenheim, et, plus récemment, Fischli/Weiss, Roman Signer, Sylvie Fleury et Ugo Rondinone.

Les jeunes générations sont aussi représentées. L’exposition permet à la fois de revoir des œuvres familières et de faire des découvertes.