De Stefan Zweig à Martin Bodmer


Johann C. F. Hölderlin, Burg Tübingen, [vers 1790] © Fondation Martin Bodmer / Naomi Wenger.Graphisme : Karen Ichters

Stefan Zweig (1881 – 1942) n’est pas seulement l’auteur à succès, il fut aussi un important collectionneur de manuscrits littéraires.

Il a ainsi réuni dans un assortiment éclectique, qui reflète son intérêt marqué pour la diversité des littératures européennes, plusieurs centaines de textes autographes des auteurs qu’il admirait le plus : brouillons d’œuvres célèbres ou inédites, notes préparatoires, billets intimes ou encore manuscrits destinés à l’imprimeur, de la Renaissance jusqu’à ses contemporains.

Contraint à l’exil en 1934, Stefan Zweig choisit de se séparer de cet ensemble et engagea à cet effet le libraire viennois Heinrich Hinterberger, avec qui il en organisa la vente depuis Londres.

La majeure partie de la collection fut alors recueillie par le bibliophile suisse Martin Bodmer (1899 – 1971), dont Zweig connaissait de réputation la déjà célèbre bibliothèque. Son unité caractéristique put ainsi être largement sauvegardée.

L’exposition offre une occasion rare de voir quelques-unes des plus belles pages du patrimoine littéraire de la main même de leurs créateurs

Viande


Photo: Nationalbibliothek Zurich

Pour reprendre la formule bien connue, « on est ce que l’on mange », notre perception de nous-même évolue au gré de nos habitudes alimentaires. L’ exposition retrace cette évolution.

Elle suit le chemin parcouru par la viande depuis l’étable jusqu’à l’assiette en passant par l’abattoir et la boucherie et montre que représente la viande, d’où elle vient et quel est son avenir.

L’exposition « Fleisch » pose la question d’une vie saine. Compte tenu du changement climatique et du débat sur les droits des animaux, mordre dans un cervelas ou dans du fromage grillé devient une question d’identité.

Dans l’exposition multimédia, tout tourne autour de la vie intérieure des mangeurs de viande et des végétaliens. Parce que la viande nous concerne tous.

 

 

Life


L’art d’Olafur Eliasson (1967) nous invites à élaborer des formes de coexistence future en acceuillant des perspectives multiples – humaines et autres.

Pour son exposition, l’artiste plonge le musée dans une exploration débordante de nos préconceptions concernant la nature et la culture.

L’exposition se confonde avec le parc environnant, le paysage urbain, la planète tout en8ère, et prennent vie à travers tout ce qui s’y trouve et tous ceux qui s’y rencontrent.

L’oeuvre d’art est une expérience collective. Elle remet en question nos conventions en matière d’art, de nature, d’institution et de vie, en tentant d’abolir leurs frontières. Les plantes, les animaux, les êtres humains et les microorganismes cohabitent dans l’oeuvre.

L’heure de la journée et la météo influencent l’évolution et la perception de cette exposition.