Making the World. Monde vécus


(English) Making the World. Museum der Kulturen, Bazel.

L’être humain façonne le monde. Le Museum der Kulturen Basel et le Kunstmuseum Basel le montrent au fil de deux expositions.

Le Museum der Kulturen mets l´accent sur les thèmes des relations, de l’orientation, des traces laissées derrière soi et des imaginations. Des œuvres d’anciens grands maîtres européens, des masques africains, des marionnettes asiatiques provenant du théâtre d’ombres ou un pupitre d’Océanie révèlent la diversité des relations. Les pièces exposées reflètent les liens qu’entretiennent les êtres humains entre eux, mais aussi avec les animaux ou les ancêtres.

La mobilité a toujours été importante pour l’être humain. Ce dernier doit s’orienter dans le monde. Les cartes et illustrations permettent de s’orienter.

L’être humain laisse des traces partout où il voyage, vit et travaille. Les œuvres d’art représentent des paysages culturels, mais aussi l’industrialisation ou la destruction de l’environnement.

Des grandes peintures et des textiles de tous les continents montrent comment l’être humain se transporte dans des villes, forêts et mondes imaginaires, surréalistes, voire cubistes et les capture sur le plan artistique.

L’exposition du Kunstmuseum Basel (27.11.2021-24.4.2022, Making the World. Monde spirituel) est consacrée à l’esprit humain et à son interprétation du monde à travers la croyance et l’imagerie religieuse.

 

Robes politiques féminines


Robes et accessoires de femmes politiques suisses. Photo : Michael Schoch, Johannes Stieger

Le Musée présente des vêtements et accessoires datant de 1600 à nos jours, symbolisant la revendication et la représentation féminines du pouvoir dans une société, un paysage politique et une mode en mutation.

L’exposition (Robes Politiques. Frauen Macht Mode) propose une approche thématique sans ordre chronologique.

Cinquante objets textiles illustrent les zones de tension entre féminité et position de pouvoir, scandale et idéalisation, popularité et représentation, et montrent l’utilisation stratégique du vêtement.

Les exemples spécifiques de différents siècles et pays mettent en évidence des continuités, des évolutions et des changements.

Une femtoseconde


Photo: Musée International d'horlogerie, La Chaux-de-Fonds

La quête de la précision a été un moteur des innovations horlogères dès le XVIIe siècle. Le pendule, le balancier-spiral puis le quartz permettent de décupler la précision des horloges.

À partir de la Seconde Guerre mondiale, la mesure précise du temps passe des mains des horlogers et des astronomes à celles des physiciens.

Dès 1967, la seconde n’est plus définie par les observations astronomiques comme le passage du Soleil au zénith, mais par la mesure d’un phénomène microscopique : l’oscillation d’atomes de césium.

Une femtoseconde – 0000 0000 0000 0001 seconde – correspond à l’imprécision du tic-tac d’une horloge atomique actuelle !

Ce degré de précision, imperceptible au commun des mortels, est indispensable à l’organisation de la société humaine : géolocalisation, navigation, transports, télécommunications sont rendus performants grâce à la précision extrême des horloges qui les gouvernent.