L’impasse Ronsin


L’impasse Ronsin, au cœur du quartier Montparnasse à Paris, était une rue unique en son genre.

Le quartier des artistes a existé de 1886 à 1971 et était caractérisé par une diversité de développements artistiques qui n’étaient en aucun cas purement d’avant-garde, mais plutôt caractérisés par un très large spectre.

L’exposition présente plus de 50 artistes avec plus de 200 œuvres, toutes créées dans ce lieu magique, dont Constantin Brâncusi, Max Ernst, Marta Minujín, Eva Aeppli, Niki de Saint Phalle, Larry Rivers, André Almo Del Debbio et Alfred Laliberté.

Agostino Carracci et Hendrick Goltzius


Agostino Carracci nach Andrea Boscoli, Harmonie der Sphären, 1589–1592, Graphische Sammlung ETH Zürich

Agostino Carracci (1557-1602) et Hendrick Goltzius (1558-1617) ont été les plus importants graveurs de la fin du XVIe siècle, l’un en Italie, l’autre aux Pays-Bas.

Les deux artistes n’ont jamais été réunis dans une exposition auparavant. Outre leur succès en tant que graveurs, il existe d’autres parallèles : tous deux s’intéressaient à la littérature et à la théorie de l’art et tous deux ont fondé une académie.

Indépendamment les uns des autres, ils ont découvert le potentiel illusionniste des lignes qui se gonflent et se rétrécissent.

Ce faisant, ils ont apporté une contribution importante au développement de la technique de la gravure et de la gravure de la période baroque.

L’exposition montre les parallèles dans leurs vies et recherche les points et l’interaction entre les deux artistes. Tout le spectre thématique de leur travail est présenté, des images dévotionnelles aux portraits et aux images érotiques.

Katja Aufleger


Katja Aufleger, The Glow, 2019, Video © Courtesy of the artist; Galerie STAMPA, Basel; Galerie Conradi, Hamburg

Katja Aufleger (1983) présente  sa première exposition individuelle en Suisse. L’artiste y montre de fragiles sculptures, de dangereux produits chimiques, ainsi que des travaux vidéo réalisés ces dix dernières années.

Elle crée de délicates installations et des films à l’aide de matériaux transparents comme le verre et le plastique, de liquides colorés, mais aussi de composants immatériels à l’instar du son et du mouvement.

Ces objets semblent à première vue familiers et attirants, mais en les observant plus attentivement, il s’avère que des tensions indéterminées, voire dangereuses, habitent ces œuvres.