John-Francis Lecoultre


Affiche: Villa "le Lac"Le Corbusier, Corseaux

La Villa présente une sélection des Grammont de John-Francis Lecoultre (1905-1990). L’artiste connaît des débuts similaires à ceux de Le Corbusier (même origine, mêmes cours à l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds, mêmes rêves parisiens), mais: il rentre en Suisse, à Montreux et continue à peindre sa vie durant à l’écart de la scène artistique. L’exposition contribue à mettre en lumière ce pastelliste d’exception.

L’homme dans la culture européenne.


Groupe de Laocoon (40-20 a. J.-Chr.), Plâtre du début du 19ème siècle basé sur l’ancien marbre original au Museo Pio Clementino (musées du Vatican). Copyright: Antikenmuseum und Sammlung Ludwig, Sklupturhalle, Bâle.

L’exposition (der erschöpfte Mann) explore la représentation de l’homme dans la culture européenne. Des témoignages de deux derniers millénaires issus de la philosophie, de la société ou de la médecine illustrent le concept de masculinité et de la lutte pour répondre à ses exigences.  Au fil de l’histoire, les hommes se sont inventé de nombreux idéaux héroïques. En regardant de plus près, on s’aperçoit que ces idéaux se révèlent bien souvent inaccessibles et que l’homme finit par s’y briser. La guerre, l’art, la technique, le sport, mais aussi le vaste domaine du mariage, de la famille et de la sexualité sont les lieux où la virilité aime à s’exhiber, et ce depuis l’Antiquité. L’exposition montre l’évolution des idéaux virils au cours des siècles, en s’appuyant sur près de 200 artefacts culturels et artistiques

 

 

 

The food we love to hate trouve


Affiche Beurk! Yuck! Yuck! The food we love to hate, Alimentarium, Vevey

L’exposition participative, Beurk ! Yuck ! Igitt ! The food we love to hate trouve son point de départ dans les contributions fournies par le public, invité à nommer les aliments qui le dégoûtent sur une plateforme dédiée. Cette exposition présente, de façon interactive et ludique, une réflexion sur le dégoût et analyse la dimension culturelle, religieuse, sociale, historique et scientifique de cette émotion.

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es”, écrivait le gastronome français Jean Anthelme Brillat-Savarin (1755-1826) en 1825. Avec l’exposition, l’Alimentarium prend le contre-pied de cet adage. Elle explore les dégoûts alimentaires en cherchant à répondre à l’affirmation “Dis-moi ce que tu ne manges pas, je te dirai ce que tu es”.

Depuis décembre 2019, et jusqu’à juin 2020, le public est invité à partager, sur une platforme sa relation avec les aliments qui le révulsent et tous les “beurk !” qui ont jalonné son enfance. Ces contributions servent de point de départ à l’exposition.

Cette plongée dans l’histoire des goûts et dégoûts se fera également à travers des installations interactives articulées autour de quatre grands axes (biologie, éthique, esthétique et développement durable) et d’animations sollicitant tous les sens.