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Les années 1920 ont été une décennie de progrès et de déclin économiques, de changement culturel et d’instabilité politique dans la plupart des pays européens. La désastreuse Première Guerre mondiale a également été suivie par la grippe espagnole.  La soif de vivre pouvait être goûtée à Paris, Berlin, Prague, Londres et dans d’autres villes. À aucun moment, le  20^e siècle n’exprime un tel désir de changement, de culture et de loisirs.  L’exposition (Schall und Rauch. Die wilden Zwanziger) présente un tableau impressionant de cette période.

Depuis des siècles, l’homme est fasciné par les illusions d’optique. Les inventeurs dupent leur public au moyen d’astuces et de tromperies. Des inventions telles que la boîte à image, le praxinoscope ou le folioscope furent des étapes révolutionnaires pour passer de l’image fixe à l’image en mouvement. A partir des années 1780, les panoramas posent les jalons pour la création de mondes illusoires – les premiers médias de masse de l’époque. Dans un monde numérisé comme le notre, les illusions et trompe-l’œil n’ont pas perdu de leur magie. La réalité virtuelle n’est pas une invention de notre époque.

Siegfried Wagner (1869-1930) est né dans le manoir de Tribschen, au bord du lac des Quatre-Cantons. Il était le fils de Richard Wagner et de Cosima von Bülow. Les parents ont gardé le secret sur la naissance de l’enfant pendant plus d’un an. Pour l’instant, ils doivent pouvoir se marier pour que le descendant mâle du grand compositeur puisse être baptisé au nom de Wagner. L’exposition montre la vie et la carrière de Siegfried Wagner. Ses capacités artistiques sont autant un sujet de discussion que ses contraintes familiales. L’exposition permanente sur la vie et l’œuvre de Richard Wagner peut être visitée au rez-de-chaussée.