L’extension de la Fondation Beyeler

La Fondation Beyeler, musée d’art moderne et d’art contemporain, est l’un des plus célèbres musées de Suisse.

Situé à Riehen (canton de Bâle-Ville) – à proximité immédiate de Bâle – ce musée contribue de manière importante à l’attractivité locale et au développement culturel de la région.

Le bâtiment du musée conçu par Renzo Piano et le Parc Berower – qui entoure le musée – avec ses arbres, ses étangs de nénuphars, sa vue sur des champs de blé allient architecture, nature et art.

La Fondation Beyeler a acquis le parc Iselin-Weber, adjacent, ce qui offre un bel espace vert plus étendu, entièrement public.

Dans cet écrin idyllique est prévue une extension comprenant trois bâtiments qui s’intégreront parfaitement au caractère villageois de Riehen, soit la Maison de l’art, un bâtiment abritant l’administration et les services et un pavillon destiné à accueillir des manifestations telles que des vernissages, des concerts et des conférences.

(Source et plus d’informations : www.fondationbeyeler.ch).

 

Les ferries de Bâle

L’histoire des quatre ferries (Fähren) de Bâle date de plus de 150 ans.

Le premier pont sur le Rhin, inauguré à Bâle en 1226, fut le seul pont permettant de traverser le Rhin. En 1905, lorsque le tram électrique fut introduit à Bâle, le vieux pont dut céder la place à l‘actuel Mittlere Brücke (Pont du milieu).

C’est la raison pour laquelle la liaison – sur le Rhin – entre le Petit-Bâle (Kleinbasel) et le Grand-Bâle (Grossbasel) fut maintenue et assurée par quatre petits bateaux en bois (ferries) d’environ 9 mètres de long.

Ces ferries s’appelaient jadis les ponts volants (Fliegende Brücke). En 1854 Johann Jakob Imhof, alors membre du conseil d’administration de la Société des artistes de Bâle, a créé ce service de ferries pour passer d’une rive à l’autre du Rhin.

Les bénéfices qui en résultèrent ont servi à financer la construction d’une galerie d’art (Kunsthalle) à Bâle.

En raison de la construction d’autres ponts : le pont de Wettstein (Wettsteinbrücke) en 1879, le pont Johanniter (Johanniterbrücke) en 1882, le pont des Trois-Roses (Dreirosenbrücke) en 1934 et le barrage et les écluses de Birsfelden qui servent également de passerelle pour les vélos et les piétons en 1954 et aussi suite à l’avènement de la motorisation, la fréquentation des ferries a diminué.

Les principaux passagers empruntant ces ferries sont les promeneurs et les touristes. Le Fährimaa (batelier – littéralement « homme du ferry ») s’installe tranquillement avec eux sur les banquettes de bois.

Aujourd’hui l’association des Ferries de Bâle (Fähri-Verein Basel) assurent la continuité de ces quatre ferries, véritable institution, nommés «Wilde Maa », «Leu», «Vogel Gryff» et « Ueli » du nom des quatre figures emblématiques de l’histoire du Petit-Bâle. Les cotisations des 4000 membres de l’association permettent de couvrir les dépenses et le coût des réparations annuelles des bateaux.

Les quatre ferries bâlois n’ont pas de moteur : chacun d’entre eux se déplace le long d’un câble tendu par-dessus le Rhin auquel il est relié par un filin. Ils n’émettent pas de CO2 car ils avancent uniquement par la force du courant.

(source et plus d’informations: www.faehri.ch).

Palace in the Air

Il y a 100 ans eut lieu le premier vol commercial entre Saint-Moritz (canton des Grisons) et Londres, dont l’un des initiateurs, en 1920, fut Hans Badrutt (1876-1953), propriétaire du Badrutt’s Palace Hotel à Saint-Moritz.

Les premiers vols motorisés et dirigés de l’histoire avec un biplan Wright eurent lieu en 1910 au-dessus du lac de Saint-Moritz gelé, situé devant l’hôtel.

En avril 1919, peu après la Première Guerre mondiale, Alfred Comte (1895-1965), fonda la première compagnie aérienne suisse avec Walter Mittelholzer (1894-1937) : l’Aéro Comte & Mittelholzer & Co, spécialisée dans les prises du vue et le transport de passagers, laquelle, après diverses fusions, devint Ad Astra Aéro.

En 1922, Alfred Comte créa une nouvelle entreprise de transport aérien et de construction d’avions. Il organisa des vols de passagers en hydravion, se posa sur tous les lacs suisses et, en 1924, ouvrit  la ligne directe Zurich – Lucerne – Interlaken.

Le tourisme d’hiver fut à nouveau florissant. La Suisse accueillit principalement des Britanniques, qui ont apporté leur goût pour le sport (entre autres, le bobsleigh, le curling, le ski, le patinage), des capitaines d’industrie, des artistes, des écrivains, des peintres.

Le vol direct de Saint-Moritz à Londres constitua la prochaine étape logique, rendue possible grâce au nouvel accord international de transport aérien signé peu après la guerre entre la France, le Royaume-Uni et la Suisse.

Le premier vol avec un Condor CH-2, piloté par Alfred Comte, qui dura une dizaine d’heure, eut lieu le 4 mars 1920. Jamais auparavant, un avion suisse n’avait parcouru une telle distance, ni traversé la mer.

Le Badrutt’s Palace Hotel, afin de célébrer ce centenaire, organise des vols entre Londres et Saint-Maurice sous le nom prometteur de « Palace in the Air ».

Le temps de vol rapide et le jet Dornier 328 de 30 places inaugurent une nouvelle ère pour le Badrutt’s Palace et ses invités.

A bord, les passagers peuvent profiter des mêmes prestations – service et restauration – que les clients du palace durant le trajet de 1 heure et 45 minutes.

Rédaction et révision: Marianne Wyss, écrivain public et traductrice.