L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) (en allemand Eidgenössische Technische Hochschule Zürich, ETHZ ou ETH Zürich) est une université technique de renommée internationale. Elle est parfois surnommée « ETH » ou « Poly » d’après son nom original. Vingt lauréats du prix Nobel ont y été professeurs ou y ont étudié.
En 1854, la Confédération décida de créer une école polytechnique suisse. Ainsi, L’EPFZ fut fondée en 1855 sous le nom d’Eidgenössische Polytechnische Schule (Ecole polytechnique fédérale) et porte dès 1911 le nom d’Eidgenössische Technische Hochschule (ETH).
Elle comprenait à l’origine six départements : architecture, génie civil, génie mécanique, chimie, sylviculture, ainsi qu’un département générique qui comprenait les mathématiques, les sciences naturelles, la littérature, et les sciences sociales et politiques.
L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Photo: L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est une université technique, spécialisée dans le domaine de la science et de la technologie. Elle est située sur le territoire de la commune d’Ecublens, à côté de Lausanne, capitale du canton de Vaud, en Suisse. Elle vit le jour en 1853 sous le nom d’Ecole spéciale de Lausanne.
Les missions des deux universités
Les missions conférées par la loi à l’ETH Zurich et à l’EPFL Lausanne consistent à assurer des activités d’enseignement et de recherche dans les sciences de l’ingénieur, les sciences naturelles, l’architecture, les mathématiques ainsi que dans les disciplines apparentées.
Les deux EPF proposent dans ces disciplines des cursus de bachelor, de master et de doctorat. Leur offre étendue de formation continue permet, en outre, d’effectuer des formations complémentaires dans d’autres domaines ou de suivre des programmes d’études postgrades.
L’industrialisation rapide, l’innovation, la compétitivité et le développement des réseaux ferroviaires et routiers suisses, de leurs nombreux tunnels et ponts après 1850 n’auraient pas été possibles sans ces deux institutions.
Rédaction et révision: Marianne Wyss, écrivain public et traductrice