Musée de la Basse Engadine

Le musée régional de la Basse-Engadine (Unterengadiner Regionalmuseum) se trouve dans une maison historique, appelée Chà Gronda (grande maison), construite vers 1700 dans la partie basse du village (Scuol Sot) avec une place pittoresque et une belle fontaine.

 Ce musée permet de découvrir une maison engadinoise authentique, le style de vie et la culture de la construction d’origine en Engadine. Il montre aussi l’histoire intéressante de la Basse-Engadine, dont ci-après un épisode :

La puissante famille de Tarasp fut en possession de Scuol. Le seigneur Eberhard de Tarasp fonda vers 1150, à l’endroit où se trouvait une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie, l’abbaye de Marienberg (Monte Maria).

Cette abbaye fut transférée à Malles Venosta (Mals) dans l’Obervinschgau, Tyrol italien du sud. L’abbaye Marienberg appartient à la congrégation bénédictine de Suisse depuis 1931 et abrite des moines depuis plus de de 900 ans.

(Source et plus d’informations : www.engadin.com)

 

 

Parc national suisse

Le Parc national suisse a été fondé le 1er août 1914 et fut le premier parc naturel des Alpes. Elle est située dans le canton des Grisons, en Engadine.

C’est une réserve protégée par l’Unesco.

Le parc est également très apprécié dans le monde entier et se classe dans la catégorie la plus élevée en termes d’aire protégée.

La différence d’altitude dans le parc montagneux est de 1 400 à 3 173 mètres (Piz Pisoc), il y a environ 100 espèces d’oiseaux, 36 mammifères, 650 plantes et 28% du beau parc est composé de forêts.

Il y a 80 km de sentiers de randonnée pédestre à la disposition des visiteurs.

Le centre d’accueil de Zernez offre un aperçu de l’histoire de ses origines, de son développement géologique, de ses sources et cours d’eau, de sa flore et de sa faune.

(Source et informations complémentaires : www.nationalpark.ch).

L’Union européenne devrait adhérer à la Confédération suisse

La Suisse ne devrait pas adhérer à l’UE, mais l’UE devrait adhérer à la Confédération suisse. Le pays devrait examiner sérieusement et d’un œil critique la question de ce que l’on appelle l’accord-cadre (Rahmenabkommen).

La souveraineté

La souveraineté, transférée à l’UE, est définitivement perdue et l’UE n’est jamais satisfaite. Dans 10 ans, l’exigence d’une adhésion de la Suisse à l’UE ou de la fin de l’accord-cadre seront mises sur la table.

L’UE devra aller dans ce sens, car elle a en permanence besoin d’argent. L’organisation est basée sur des ambitions, des subventions et des projets trop présomptueux et ne connaît qu’une seule voie : Aller Toujours de l’avant (Immer vorwärts), pour la paix, la démocratie et la fraternité. Où d’autre et quand avons-nous entendu cela ?

Les réformes

L’UE n’est pas en mesure d’entreprendre des réformes ou de mener une auto-réflexion (elle a déjà fait l’objet du référendum sur le Brexit lancé par le Royaume-Uni en 2016) et n’est pas à même d’accomplir une autocorrection.

Elle n’est pas une démocratie parlementaire, elle n’a pas de trias politica, son système judiciaire est une organisation politique fédérale et l’UE est basé sur les subventions (75% du budget), sur une bureaucratie surpayée, le protectionnisme et surtout le prestige, le travail lucratif, les ambitions des grands Européens et leurs réseaux (nationaux).

Les plans d’une union monétaire,  fiscale et économique et les entreprises franco-allemandes subventionnées par l’UE parlent d’eux-mêmes. Les parlements n’y sont plus impliqués, car il n’y a plus d’alternative.

Cette UE n’unit pas nécessairement les bonnes qualités de ses membres, mais, au contraire, plutôt les moins bonnes qualités.

L’UE est basée sur le modèle centraliste français, le système monétaire italien, l’opportunisme et la lâcheté néerlandaise, Babylone comme modèle du Parlement européen, la corruption, le chômage (des jeunes), les dettes publiques et la bureaucratie gigantesque dans trop de pays, le secteur agricole médiéval (plus de 40% du budget européen), les fonds structurels (10-15% illicites au moins 30% inefficaces).

Le carnaval de Bâle

Le carnaval de Bâle a connu de nombreux changements au cours des siècles et sa forme actuelle est le résultat d’une communication permanente avec la société.

Les participants à ce carnaval s’exposent sans masque au public les dimanches suivants. L’UE n’enlève jamais son masque, mais se cache derrière la rhétorique.

Si l’UE ne vit pas avec son temps, mais s’en tient à ses dogmes, à ses ambitions et à ses projets démesurés, il finira par y avoir une implosion.

L’UE doit revenir à ses tâches essentielles et doit être réformée du bas vers le haut. L’UE est en train d’unifier les incompatibles d’en haut et les citoyens doivent devenir le nouvel idéal européen.

Quiconque se soucie de l’UE, de la démocratie, de l’économie de marché et de l’Etat de droit devrait faire entendre sa voix critique, en dépit, le cas échéant, d’une perception négative de l’establishment (européen).

Cette UE ne tolère pas la démocratie, la satire, la réflexion ou l’auto-réflexion.  C’est bien là le problème. La Suisse doit choisir et penser à long terme.