Le Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale

En 2016, il y aura 125 ans que les débats du Parlement suisse sont apparus pour la première fois en public dans les trois langues officielles, l’allemand, le français et l’italien.

Le débat a commencé immédiatement après la nouvelle Constitution de 1848. Il faudra attendre 1891 pour voir apparaître le premier bulletin : Amtliches Bulletin der Bundesversammlung, Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale, Bollettino ufficiale dell’Assemblea federale.

Les premiers pionniers de la fonction publique ont commencé avec sa publication à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, à l’époque de la République helvétique (1798-1803), de l’ancienne Confédération (1803-1813 et 1815-1848) et de la nouvelle Confédération après 1848.

Peu à peu, un le Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale a revêtu un caractère professionnel.

En 1799, la République helvétique (1798-1803) avait créé des archives accessibles au public pour les affaires fédérales, qui ont été relancées après 1848.

Là aussi, l’objectif était de donner aux parties intéressées un accès effectif aux affaires fédérales.

Après 125 ans, le Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale occupe toujours une place prépondérante dans ces archives, bien que le papier et l’encre d’imprimerie aient fait place à la vidéo, à Internet et à la diffusion intégrale de toutes les assemblées parlementaires.

Au départ, le contenu du Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale était limité aux discussions sur les référendums (à partir de 1874) et les initiatives (à partir de 1891).

Ce n’est qu’en 1971 que toutes les discussions de l’assemblée parlementaire ont été littéralement et complètement reproduites.

Aujourd’hui, toutes les réunions du Conseil peuvent être suivies directement, le Bulletin officiel de l’Assemblée fédérale est disponible en ligne et les archives du Parlement sont numérisées.

La Suisse sans frontières

La Suisse se caractérise par ses nombreux particularismes locaux : les dialectes, les paysages, les styles architecturaux et les coutumes sont le résultat de différents modes de vie et de différentes façons de travailler.

Chacun des quatre épisodes des Journées du patrimoine donnera aux visiteurs l’occasion de découvrir des particularités régionales, mais aussi de surprenantes relations et ressemblances d’une zone à l’autre.

La viticulture, avec les coutumes et les paysages qui lui sont liés, est présente dans tous les cantons. Les hôtels de la belle époque au Tessin, dans l’Oberland bernois ou en Valais évoquent le séjour d’hôtes venus du monde entier.

Sous le titre « Sans frontières », les Journées du patrimoine 2018 inviteront les visiteurs à franchir de multiples frontières : géographiques, mais aussi linguistiques, temporelles, matérielles ou sociales.

(Source et plus d´information: https://www.nike-kulturerbe.ch).

Les tunnels du Saint-Gothard

Dans le cadre de l’ouverture du tunnel de base du Saint-Gothard, le Forum de l’histoire suisse à Schwytz présente du 16 avril au 2ème octobre 2016 une exposition consacrée au plus grand ouvrage de construction de la Suisse, le tunnel de base du Saint-Gothard.

Les deux tunnels auparavant construits – le premier tunnel ferroviaire et le tunnel routier – étaient déjà des ouvrages de tous les superlatifs techniques, mais le nouveau tunnel NLFA les surpasse encore par le gigantisme du projet et sa dimension internationale.

Un massif montagneux percé trois fois en l’espace de 150 ans pour le trafic, voilà qui est unique au monde. L’exposition présente les trois constructions de tunnel comme réaction aux besoins politiques et économiques de leur temps.

Des considérations comparatives prouvent que le Gothard non seulement pose de nouveaux jalons, mais entraîne aussi des transformations économiques et sociales. Un parcours retrace l’histoire aux nombreuses facettes du chemin muletier jusqu’au projet immobilier le plus coûteux de Suisse. C’est davantage un ouvrage de construction qu’un massif montagneux qui est franchi chaque année des millions de fois.

Dans la première partie de l’exposition, le visiteur apprend comment les trois tunnels ont transformé les voies de circulation passant sur et à travers ce massif. Le Saint-Gothard, avec son col et ses tunnels, est le plus important axe de circulation d’Europe, comme l’illustrent différents objets et documents. Les ambitions nationales et les répercussions régionales sont à la mesure d’une telle envergure.

La deuxième partie de l’exposition illustre les défis et solutions techniques que représente la construction des systèmes de tunnel. Le chemin muletier initial qui passait par le col du Gothard et constituait au Moyen Age une des principales liaisons nord-sud devient le projet de construction le plus onéreux de Suisse.

Chaque année, 15 millions de tonnes de marchandises sont transportées sur rail et 7 millions de véhicules empruntent la route pour franchir ce col alpin.

(Source et plus d’informations: Forum Schweizer Geschichte, Schwyz)