Der schweizerische Nationalpark. Bild im Panorama-Raum. Foto/Photo: TES

Le parc national suisse

Le canton des Grisons abrite le parc national (Schweizerischer Nationalpark/parc naziunal svizzer en romaniche),quatre parcs naturels régionaux (Parc Ela, Naturpark Beverin, Parco Val Calanca et Biosfera Val Müstair) et (en partie) le site du patrimoine mondial de l’UNESCO TektonikArena Sardona.

Avec la Biosfera Val Müstair et une partie de la commune de Scuol, le parc national suisse forme également la Biosfera Engiadina Val Müstair (une zone continue de 499 km2), inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ce n’est pas pour rien que la région est qualifiée de parc « sauvage ». La devise du parc est donc « Vraiment sauvage » (Echt Wild).

La nature suit son cours sans intervention ni  activité humaine. Les avalanches de neige et les éboulements ne sont pas des catastrophes, mais des processus naturels. Les loups (de retour), les ours et autres prédateurs sont des habitants naturels et peuvent vivre sans être dérangés.

Les scientifiques étudient  l’écosystème, la flore et la faune depuis 1914 déjà. Tous les animaux, même les plus petits de quelques millimètres comme les escargots, sont observés de près, aujourd’hui aussi pour comprendre les effets du changement climatique.

Des études ont ainsi montré que les escargots vont de plus en plus haut dans les montagnes, jusqu’à 2500 mètres, ce qui était encore impensableil y a 30 ans. La nature s’adapte. En outre, les grands et les petits prédateurs sont au centre de l’intérêt.

Des études ont ainsi montré que les escargots (Schnirkelschnecken per exemple) vont de plus en plus haut dans les montagnes, jusqu’à 2500 mètres, ce qui était encore impensableil y a 30 ans. La nature s’adapte. En outre, les grands et les petits prédateurs sont au centre de l’intérêt.

L’étude porte également sur le God da Tamagur (forêt de Tamagur), la forêt ad’aroles la plus haute d’Europe. Elle se trouve à proximité de S-charl. La forêt se trouve sur la route du col de l’Ofen et de Lü, dans la Biosfera Val Müstair.

 

Images dans l’espace panoramique

En plus d’être un parc véritablement « sauvage » et une source de recherche scientifique, le Parc national a récemment ouvert un centre d’information nouvellement aménagé à Zernez.

L’ancien centre d’information datait de 2008. Le centre d’information réaménagé propose des offres interactives pour trois groupes d’âge et en cinq langues (allemand, français, italien, romanche et anglais). Un guide des médias accompagne aussi jeunes et moins jeunes dans ces langues.

Dans des représentations visuelles proches de la vie dans l’espace panoramique(Panorama-Raum), le parc national prend littéralement vie en toutes saisons et sur les plus hauts sommets (Piz Quattervals 3165 m mètres) et les vallées profondes, les gorges, les ruisseaux et les lacs de montagne.

Les documentations et explications, nombreuses mais bien structurées, donnent un bon aperçu de cet écosystème fascinant au fil des saisons, de la flore et de la faune.

Image dans l’espace panoramique

Ces présentations sont suiviesd’une expérience de « vie sauvage » (Wildnisarena) mise en scène, l’arène sauvage, avec des bruits et des figures authentiques d’animaux et une imitation des saisons. Ils’agit d’unesorte de monde en 3D, mais sans lunettes 3D.

Impressions de la Wildnisarena

Le Freiluftlabor

Après cette expérience atmosphérique et un bref historique de la création du parc, vient le domaine Science et recherche.

Dans  le laboratoire en plein air (Freiluftlabor), les visiteurs sont activement impliqués dans l’étude de la formation du paysage, de l’évolution et de l’état actuel de la flore et de la faune, des glaciers et de l’évolution actuelle, notamment en ce qui concerne le climat.

À l’aide de médias interactifs, de modèles et de documentations, des millions d’années sont mises en lumière comme si c’était hier. Ici aussi, la structure est adaptée aux trois groupes d’âge. En outre, les visiteurs des trois groupes d’âge sontactivement impliqués dans l’expérience et la perception de la nature « sauvage ».

Car l’homme est aussi la nature, qui joue justement du premier violon, même si beaucoup d’eux n’en sont pas (ou plus) conscients. Le rôle et la fonction de l’homme dans la nature ne sont pas une abstraction. Chaque individu a sa perception et sa responsabilité vis-à-vis de la nature.

L’homme et la nature alpine au fil du temps

(Source et plus d’imformations: Schweizerischer Nationalpark)